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terça-feira, 15 de maio de 2012

Debaixo dos caracóis do seu cabelo

                                                                                                           março 2012

10 comentários:

anónimo da Graça disse...

A fotografia até não está de todo um asco! Mas olha que a peregrina (só podia) ideia de lhe dar um título de uma música do Roberto Carlos não lembra nem ao diabo!

Anónimo disse...

É fatela, sim, tenho que concordar com o exmo anónimo da Graça.

O título, claro. A foto está só esbranquiçada...

Hervé disse...

Roberto Carlos conhecemos; já Tom Tom Club/the Drifters ou King Crimson, nepes?! Falta de atenção, ou falta de cultura pop, desgraçados; ou pior ainda, as duas coisas!

a rogo do Baudelaire por já não poder escrever, disse...

Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l'odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l'air.
Si tu pouvais savoir tout ce que je vois! tout ce que je sens! tout ce que j'entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l'âme des autres hommes sur la musique.
Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l'espace est plus bleu et plus profond, où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine.
Dans l'océan de ta chevelure, j'entrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, d'hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse l'éternelle chaleur.
Dans les caresses de ta chevelure, je retrouve les langueurs des longues heures passées sur un divan, dans la chambre d'un beau navire, bercées par le roulis imperceptible du port, entre les pots de fleurs et les gargoulettes rafraîchissantes.
Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlé à l'opium et au sucre; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical; sur les rivages duvetés de ta chevelure je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.
Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs.


Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris

Anónimo disse...

Quase que me apaixonava com tal prosa!

Sim senhor!...pena eu não ir à bola com francês...

Hervé disse...

Há tradução portuguesa, Lali (filha!), só que os pedantes, já se sabe... Olha que vale bem a pena aprender francês, nem que seja só para ler Baudelaire no original.

A. C. disse...

Se se tivesse metido menos nas barbas de milho, seria mais prolixo?

Anónimo disse...

Hervé (papi)

Eu percebi cada palavrinha francesa aqui escrita, mas isso não significa que goste da língua, não é verdade?

A. C. disse...

Sim, sim! Eu, por exemplo, vou mais à bola com o crioulo! Tá bem?

Anónimo disse...

Eu sempre suspeitei que o Rossio era a tua praia A.C.

Raramente me engano, de facto...